UCM, l’Union Wallonne des Entreprises, le SNI (Syndicat Neutre pour Indépendants) et les Chambres de Commerce de Wallonie appellent les entrepreneurs et indépendants à signer une lettre aux membres du CODECO, leur demandant une approche positive plutôt que coercitive, transversale plutôt que sectorielle.
Mesdames et Messieurs les membres du CODECO,
Nous, indépendants et employeurs de ce pays, sommes à bout !
Depuis le début, les indépendants et les entreprises ont tout mis en œuvre pour respecter les règles dans l’espoir d’en sortir et dans l’attente qu’une vaccination efficace vienne enfin résoudre les problèmes de santé publique et d’économie.
Mais, plutôt que de nous donner de l’espoir et de la perspective, vous nous imposez de nouvelles contraintes, de nouvelles exigences, de nouvelles tâches administratives (notamment la déclaration mensuelle relative au télétravail), sans aucune plus-value.
Nous souffrons suffisamment du marasme actuel.
Faisons confiance aux entrepreneurs et consacrons collectivement notre énergie à prendre les mesures les plus utiles et les plus efficaces pour vivre et fonctionner avec le COVID, en dehors des approches strictement coercitives, et sans stigmatiser certains secteurs (entreprises, restaurants, culture, écoles, etc.).
Nous attendons que vous reconnaissiez positivement (principe de confiance), quel que soit le secteur concerné, toutes les mesures mises en œuvre permettant de poursuivre une activité : strict respect des gestes barrières, utilisation de toutes les procédures validées (tests rapides antigéniques, auto-tests, tracing…) et aménagement des lieux (ventilation, désinfection, détecteurs CO2, protocoles de circulation, etc.).
Il faut accepter l’ouverture et le fonctionnement de toutes les activités ayant mis en place les mesures adéquates, liées aux spécificités du lieu, sans autres contraintes, singulièrement administratives.
Cette approche concourra à retrouver l’adhésion à l’effort général, de la population et de l’ensemble des acteurs publics et privés, au bénéfice de notre santé individuelle et collective, mentale et économique.
Si vous partagez cette opinion, signez cette lettre d’ici ce mardi 13 avril, 16 heures.
L'auteur.e de cet article
- Chargée de Communication chez UCM depuis 2009 et aujourd'hui responsable de la communication politique. Je veille à mettre en lumière le travail et l'expertise des conseillers du service d'études, toujours au service des entreprises wallonnes et bruxelloises.