La nouvelle vient de tomber, le gouvernement bruxellois s’est mis d’accord sur le principe d’une prime pour les commerces « non essentiels », un prêt de trésorerie amplifié et de nouvelles conditions pour la mesure soutien aux loyers.
Suite aux décisions de fermeture d’octobre dernier, les restaurants et cafés bruxellois avaient reçu rapidement une prime forfaitaire de 3.000 €. Les commerces dits non essentiels avaient été oublié. Sur proposition de la secrétaire d’État, Barbara Trachte, le gouvernement a corrigé le tir.
« Avec ces différentes mesures, le gouvernement bruxellois intensifie son soutien aux entreprises et indépendants bruxellois fortement touchés par la crise. Ces aides, complémentaires aux aides fédérales, doivent permettre aux bénéficiaires de faire face à une partie de leurs frais fixes et à créer des espaces de liquidité. En introduisant une part de proportionnalité dans les primes proposées, le gouvernement a répondu en partie aux attentes des partenaires sociaux, particulièrement soucieux de cette disposition. Les systèmes de prêts permettent quant à eux, grâce à leur conditions très favorables, de relâcher la pression sur les entreprises et de leur offrir un peu de temps pour traverser la crise et envisager leur redéploiement futur », explique Barbara Trachte, secrétaire d’État à la Transition économique, dans un communiqué de presse.
Prime variable de 1.500 à 5.000 €
Cette prime est à destination des commerces et secteurs dits « »non-essentiels » qui ont dû fermer sur la base des décisions du Comité de concertation du 30 octobre 2020. Mais aussi les établissements des secteurs qui étaient éligibles à la prime consacrée au secteur événementiel (boîtes de nuit, traiteurs, agences de voyage…) Précision importante : les commerces ayant pu rouvrir depuis lors sont également éligibles à la prime, tout comme ceux qui ont continué leur activité via le « take-away » ou le « click and collect ».
Cette prime, d’un montant variable en fonction des coûts fixes et de la perte du chiffre d’affaires de l’entreprise, pourra atteindre jusqu’à 5.000 €. En off, on évoque les seuils de minimum 25 et 40 % de baisse du chiffre d’affaires.
Une attention particulière pour les « métiers de contact » qui sont toujours fermés : ils bénéficieront en priorité d’une première tranche forfaitaire de 1.500 €.
Prêt hivernage jusqu’à 100.000 €
Le prêt de trésorerie Recover (max. 15.000 €) était pour nous insuffisant, nous l’avons répété plusieurs fois et nous avons été entendu.
Un nouveau prêt remplaçant le Recover va voir le jour d’une ampleur bien plus grande. Les caractéristiques :
- Sont visés : les TPE (-10 ETP) et les indépendants qui ont 12 mois d’activité minimum.
- Montant : jusqu’à 100.000 €.
- Durée de remboursement : entre 3 à 6 ans, avec une période de franchise pour le remboursement du capital pouvant aller jusqu’à 36 mois.
- Taux fixe : 1,75 %
Pour les entreprises de +10 ETP, des prêts subordonnés seront octroyés par Finance&Invest pouvant aller jusqu’à 600.000 €.
Loyers
Enfin, le gouvernement bruxellois a entendu notre demande d’augmenter la possibilité de prêt à 35.000 € (contre 25.000 initialement). Par ailleurs, le prêt pourra couvrir 4 mois de loyers (au lieu de 2).
Des avancées allant dans le bon sens. Nous continuons a plaidé pour un soutien continu des entrepreneurs.
UCM vous informe
- Découvrez nos foires aux questions fréquentes, elles sont continuellement mises à jour sur le site ucm.be.
- Pour suivre les informations officielles sur Twitter, nous avons créé une liste.
- Pour les mesures spécifiques aux entrepreneur(e)s bruxellois(e)s, rendez-vous sur le 1819.
- Pour les mesures spécifiques aux entrepreneur(e)s wallon(ne)s, rendez-vous sur le 1890.