UCM vient d’être reçue par la secrétaire d’État à la Transition économique et présidente de la Cocof, Barbara Trachte (Écolo). L’occasion de faire le point sur les dossiers prioritaires de la législature.
Actuellement, 2.300 dossiers sont en suspens au sein des services de l’administration. En cause, le manque de budget suite au passage de l’ancienne ordonnance relative aux lois d’expansion économique au nouveau régime mis en place en 2018. Les entreprises souhaitant bénéficier de l’ancien système ont introduit, en nombre, leur dossier dans les derniers délais. Le budget a donc été dépassé.
UCM, lors de son entretien avec Barbara Trachte, a rappelé l’importance de permettre aux entreprises de bénéficier des aides auxquelles elles pouvaient prétendre lors de l’introduction du dossier. Les entreprises ne peuvent être mises en difficulté en raison d’une situation dont elles ne sont pas responsables. Les négociations budgétaires sont en cours. UCM demande dès lors au Gouvernement bruxellois de libérer le budget nécessaire pour rencontrer les attentes des entreprises.
La « conditionnalité » des aides
La déclaration de politique gouvernementale bruxelloise prévoit la suppression des aides économiques à l’horizon 2030. De quoi inquiéter les entreprises. Lors de la discussion avec la secrétaire d’État, nous avons rappelé l’importance d’aider toutes les entreprises et pas uniquement celles qui s’orientent vers une diminution des émissions carbone, ou vers la mise en place d’une responsabilité sociétale dans leur gestion.
Nous avons pu être rassurés : cette transition se fera sur plusieurs années et les PME seront consultées via notre présence au sein des différents groupes de travail.
Une politique commerciale qui respecte le commerce indépendant
Les débats autour des centres commerciaux furent denses et nombreux lors de la précédente législature avec Dockx et Néo. Dockx est, en termes de fréquentation, un échec. Néo va vraisemblablement sortir de terre. Mais pour le reste, c’est stop à l’émergence de nouveaux centres commerciaux et c’est tant mieux. Une vraie victoire UCM.
Nous avons également ouvert le débat autour de la possibilité de créer des centres de livraison logistiques locaux pour desservir le commerce.
Une idée à laquelle la ministre adhère, souhaitant densifier et améliorer les fonctionnalités logistiques du port.
Un plagiat du prêt coup de pouce…
Le prêt coup de pouce fonctionne bien en Wallonie. En 2018, 150 PME ont ainsi fait appel à ce mécanisme géré par la Sowalfin, soit 210 prêts pour un montant total de 4,17 millions d’euros. Un réel outil pour améliorer les fonds propres de l’entreprise, ce qui permet donc un réel effet de levier en termes de capacité d’emprunt. Cet outil n’existait toujours pas en Région bruxelloise. Le Gouvernement a prévu que ce serait chose faite pendant cette législature. Nous avons rappelé l’urgence.
Collaboration
C’est par ce mot que s’est achevé l’entretien : une étroite collaboration entre UCM et la secrétaire d’État tout au long de la législature. Pas pour être partisan ou soutenir un projet politique les yeux fermés. Mais pour faire entendre la voix des entrepreneurs, leurs besoins, leurs priorités. À chaque instant.