La semaine de quatre jours suscite le débat. Solution anti-chômage et anti-burnout pour les uns, fantasme d’oisifs pour les autres. Venez en parler avec nous le 23 octobre prochain.
Le constat est là : le chômage de masse s’est installé dans notre pays depuis des décennies. Dans le même temps, de nombreux travailleurs (indépendants et salariés) sont surmenés et ne peuvent plus suivre le rythme de leurs job.
Pourquoi dès lors, ne pas envisager de réduire le travail de ceux qui travaillent trop en répartissant le surplus vers ceux qui n’ont pas d’emploi? D’autant que des expériences ont été menées à l’étranger et qu’elles semblent avoir donner de bons résultats.
Cette solution paraît donc tellement aller de soi qu’on ne voit pas vraiment ni comment ni pourquoi la contredire. Et pourtant, sans trop réfléchir, des arguments contre l’installation de ce qu’on appelle la réduction collective du temps de travail, il y en a.
C’est sans doute un peu facile de dire que si on libère des places de travail, elles vont se combler « automatiquement ». Les travailleurs sont-ils interchangeables à ce point ? Et ces expériences étrangères, sont-elles transposables en Belgique?
De plus, les tenants de la semaine de quatre jours estiment que pour que l’idée réussisse, elle doit se réaliser sans baisse de salaire et en imposant l’embauche compensatoire. Donc avec une augmentation de coûts importante pour les entreprises. Pas sûr que les plus petites entreprises pourront assumer !
Bref, le sujet est chaud. Alors venez en parler avec nous le 23 octobre prochain à UCM Libramont entre 12.00 et 14.00. Vos expériences, questions et commentaires nous permettrons de nourrir notre mémorandum en vue des élections de 2019.
Envie de participer à cette discussion ? Suivez ce lien pour vous inscrire. Attention, la participation est gratuite mais le nombre de places est limité.