Le Gouvernement fédéral vient de décider d’une extension du système flexijobs à 12 nouveaux secteurs. C’est une des bonnes mesures du dernier conclave budgétaire. Il y en a d’autres. Mais tout n’est pas rose pour autant. On a fait le point sur BX1.
Les flexi jobs ont le vont en poupe
On l’a dit en sortie de conclave, l’extension des flexi-jobs est une bonne chose. Elle permet de lutter contre le manque de main d’œuvre disponible dans les PME. Le dispositif permet en effet de solliciter du personnel qui a déjà un emploi et de l’expérience pour lui proposer un complément de prestation. Avantage complémentaire, le travailleur est presté brut = net, ce qui est tout à son avantage.
Et ça marche. Le système attire plus de 100.000 personnes, principalement en Flandre.
12, et plus si affinité
12 nouveaux secteurs sont donc éligibles aux flexi-jobs. Mais ce n’est pas tout. Il sera également possible, pour les secteurs qui ne sont pas encore éligibles, de le devenir en concluant un accord au niveau de la commission paritaire.
UCM a défend l’idée d’une extension inconditionnelle à tous les secteurs. Il y a donc encore du travail.
Emploi « Low cost » ? Non !
L’intérêt du système est le complément de flexibilité qu’il apporte au marché du travail. Il ne s’agit en aucun cas d’une forme de travail « au rabais ». La cotisation patronale qui va passer de 25 à 28% montre à elle seule que ce système n’est pas une atteinte au financement de la sécurité sociale.
Du pain sur la planche
Le baromètre UCM du troisième trimestre est clair, après trois trimestres de croissance, la confiance des indépendants et chefs de PME francophones se replie légèrement.