Souvent méconnues, ces aides peuvent être un vrai coup de pouce pour les TPE et les PME wallonnes qui veulent améliorer leur efficacité énergétique et tirer des bénéfices de ces investissements.
Un article de Silvia Doga, éco-conseillère chez UCM.
Pour les PME, la nécessité de maîtriser les coûts énergétiques (sans cesse croissants) et l’intérêt de s’inscrire dans le mouvement durable devient un incontournable de fonctionnement. La Wallonie dispose de plusieurs mécanismes d’aide :
- Les chèques-entreprises spécifiques à l’énergie. Destinés aux TPE et PME, ils financent des audits et études énergétiques, réalisés par un professionnel agréé par la Wallonie. Commencer par une telle étude est souvent utile car, contrairement aux logements, les caractéristiques des PME varient grandement. Ces chèques couvrent 75% des dépenses relatifs à ces services. Toutes les informations sont ici.
- Le programme AMURE vise les commerces (de gros et de détail), les garages ainsi que l’HoReCa et fait bénéficier ces secteurs d’une intervention pour l’isolation des murs, la ventilation, l’éclairage LED et l’isolation de chambres froides. L’aide peut varier jusqu’à 50 % du surcoût HTVA en fonction de la taille de l’entreprise.
En tant qu’acteur de terrain et observateur de ces réalités, notamment en temps de crise énergétique, UCM demande d’élargir la liste des secteurs pouvant bénéficier du programme ARMURE.
- L’aide à l’investissement spécifique à la « protection de l’environnement ou l’utilisation durable de l’énergie » Ces incitants encouragent les entreprises à la protection de l’environnement ou à l’utilisation durable de l’énergie. La prime à l’investissement consiste en un pourcentage du montant des investissements. Une aide fiscale (exonération du précompte immobilier) peut également être accordée. En pratique, les programmes d’investissements doivent poursuivre un ou plusieurs des objectifs suivants : la protection de l’environnement (encourager une utilisation rationnelle des ressources), l’anticipation aux futures normes communautaires et l’utilisation durable de l’énergie (UDE). A cela s’ajoutent la réduction de la consommation d’énergie, le développement d’énergies issues de sources d’énergie renouvelables et le développement d’installations de cogénération à haut rendement.
Dans le cadre de ces aides UDE, UCM demande d’adapter le seuil minimum d’investissements éligibles actuellement fixé à 20.000€ (hors TVA) pour les PME. Il s’agit également de communiquer davantage sur ces mécanismes et surtout, grâce à un accompagnement efficace, d’aider les entreprises à passer à l’action !
Enfin, concernant le financement, des solutions existent également, notamment auprès de la Sowalfin à travers le prêt Easy’Green, qui permet aux entreprises d’emprunter (sans minimum) à des conditions attractives des projets permettant de réduire l’empreinte carbone des PME.
L'auteur.e de cet article
- Chargée de Communication chez UCM depuis 2009 et aujourd'hui responsable de la communication politique. Je veille à mettre en lumière le travail et l'expertise des conseillers du service d'études, toujours au service des entreprises wallonnes et bruxelloises.