Le Gouvernement l’a décidé dans la nuit du 14 au 15 mars. Le chômage temporaire « simplifié » pour faire face à la crise restera en vigueur jusqu’à fin juin.
Nous avions soulevé le problème dans la perspective du dernier CODECO. Les conséquences de la superposition des crises du coronavirus et de la guerre d’agression que la Russie mène en Ukraine sont désastreuses. Il fallait que les entreprises conservent une solution pour garder leur personnel sous contrat, même s’il était impossible de le faire prester.
Une demande UCM
Cette extension, en forme de prolongation du système, est très importante pour les PME. Les échanges avec nos fédérations lors du Parlement UCM nous ont permis de mesurer l’ampleur du désastre annoncé, si rien n’avait été fait.
La baisse d’activité moyenne de 30% par rapport à l’avant crise, n’aurait eu d’autre conclusion que l’impossibilité de maintenir à l’emploi une part importante des salariés. Sauf que faute de liquidités dans des PME lessivées par deux ans de crise, le licenciement n’aurait pas été possible non plus ! C’était bien de faillite que nous étions en train de parler.
En pratique
Suite à la décision gouvernementale, les instructions de l’ONEm ont été mises à jour. Les entreprises peuvent poursuivre « tout simplement », avec le dispositif de chômage temporaire pour force majeure « renforcé », comme elles l’ont fait durant la crise CORONA. Et ce jusqu’au 30 juin. C’est votre secrétariat social qui peut vous aider à mettre les choses en place concrètement.
On continue
Les discussions ne s’arrêtent pas là. Nous préparons déjà « l’après ». Les partenaires sociaux (au Conseil National du Travail) sont en négociations pour repenser les systèmes de chômage temporaire à la lumière de ce qui existe depuis deux ans. Le but ? Trouver des solutions structurelles pour simplifier le chômage temporaire pour les entreprises.
Bien évidemment, nous vous tiendrons au courant de la suite du dossier et de ses répercussions pratiques dans vos entreprises.