UCM est une organisation interprofessionnelle. Nous défendons donc tous les indépendants et toutes les PME. Quand on cherche le mot « commerce » dans notre mémorandum, il apparaît une bonne dizaine de fois.
Parce qu’UCM et le commerce, c’est une longue histoire dans laquelle on trouve de la passion – de vendre mais surtout de ce que l’on vend – et de l’Humain, parce que nos commerçants y mettent leurs valeurs, leurs talent et leur savoir-faire.
« Pour les commerçant : une combat ininterrompu pour l’égalité des chances »
Roger Mené – Président « des UCM » – 1986.
Parce que le commerce évolue, qu’il est « essentiel », qu’il est fragile – et en difficulté – et pourtant trop souvent oublié… Focus sur nos propositions orientées « commerce » :
Loi sur les heures d’ouverture : des règles claires, harmonisées et appliquées !
La règlementation sur les heures d’ouverture – qui les encadre et les harmonise – et le repos hebdomadaire (souvent le dimanche) est encore trop souvent mal comprise, et donc mal appliquée, voire détournée.
Lorsqu’il y a un gain économique et/ ou social avéré, des exceptions permettent l’ouverture d’un commerce 7/7.
Ces exceptions peuvent être liées à la localisation de l’activité (zones touristiques – dans les gares) ou à la nature de l’activité (librairie – carburant).
Nous défendons que cette règlementation, et les exceptions qu’elle contient, sont utiles pour maintenir un « level playing field » et qu’une libéralisation complète ne bénéficiera qu’à ceux qui peuvent supporter ces frais supplémentaires, au détriment des autres.
Il faut dans ce cas que ceux qui en font le choix puissent le faire en faisant appel à de la main d’œuvre, aux même conditions que les autres jours de travail.
La place du commerce ? Proche et en ligne !
Que ce soit récemment avec les mouvements des agriculteurs, les inondations ou un peu plus loin avec le Covid, il a suffisamment été démontré l’importance d’une consommation locale – raisonnable mais surtout raisonnée. Qui tient compte des impacts.
Nous serons donc particulièrement attentifs aux politiques d’aménagement du territoire, afin qu’elles encouragent la mixité économique et permettent un retour de la créativité commerciale dans les centres-villes. Ceci implique aussi de permettre une grande accessibilité et sécurité de nos villes mais également d’être attentif à laisser de la place aux artisans.
Parce que les villes dortoirs, c’est triste. Parce que les villages sans commerce, c’est triste aussi.
Nous sommes convaincus que la réponse se trouve dans le soutien aux circuits courts, au commerce de proximité, aux entreprises et à l’emploi local, qu’il se trouve derrière une vitrine physique ou à travers un écran.
Le commerce de demain est résolument physique, local et digital !
Le marteau, l’enclume et la croisée des chemins
Le commerçant indépendant est souvent coincé entre des fournisseurs / franchiseurs face auxquels ils n’a pas de pouvoir de négociation et des consommateurs à qui l’on donne tous les droits, quitte à parfois encourager des comportements abusifs.
Afin de ré-équilibrer les relations, nous défendons :
- Le droit à être payé – Stop aux règlementations qui déresponsabilisent les consommateurs.
- La liberté sur le choix du moyen de payement le plus adapté. On sanctionne si on ne propose pas de moyen de paiement électronique, maintenant si on n’accepte pas le cash. Et demain ? Il est urgent de mettre un frein au cycle infernal des règlementations – punitions qui pèsent sur les commerçants.
- Un meilleur encadrement des relations avec les méga-corporations. Qu’il s’agisse de franchiseurs, de plateformes de vente en ligne, de distributeurs ou d’importateurs, tous les grands acteurs cherchent à capter une part de plus en plus importante des bénéfices réalisés aux différents maillons de la chaîne. UCM plaide pour une meilleure protection de ceux qui sont « en bout de chaîne » et que les risques et bénéfices soient équitablement répartis.
Au delà des combats politiques, la défense du commerce indépendant passera aussi par la défense de ses intérêts au sein du groupe des 10, du CESEw, de Brupartners, du Conseil central de l’économie et par le soutien aux fédérations de commerçants.
L'auteur.e de cet article
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