Le Gouvernement wallon et les principaux partenaires sociaux et environnementaux de Wallonie ont signé un accord sur une liste de priorités communes au sein du Plan de relance de la Wallonie. UCM veille au respect de ce chantier unique.
Un article écrit par Arnaud Deplae, Secrétaire Général chez UCM.
Cela n’aura pas échappé à certains d’entre vous : l’UWE et la FGTB se sont montrés particulièrement critiques sur le plan de relance de la Wallonie présenté par le Ministre Président Elio Di Rupo au cours des six derniers mois…
UCM, l’UWE, la FGTB, la CSC et Inter-Environnement Wallonie ont été ainsi réunis autour de la table du gouvernement wallon restreint pour déterminer quelles étaient nos priorités communes au sein des 312 mesures du plan de relance.
Après quelques invectives de part et d’autre, le gouvernement wallon a fait le choix du dialogue pour sortir par le haut de cette querelle.
La priorité d’UCM lors de cette négociation était de s’assurer que l’argent de la relance puisse avant tout profiter aux petites entreprises et indépendants wallons. Nous sommes donc restés très attentifs à plusieurs choses.
Tous dans le même panier
D’abord sur la volonté du gouvernement wallon. Nous devions recevoir la confirmation que nos priorités se conjuguent à celle du gouvernement.
Ensuite, et cela concerne tous les partenaires, nous devions être certains que toute cette dépense d’énergie à s’accorder sur des priorités ne soit pas vaine mais au contraire, représente une réelle opportunité pour mieux orienter les projets publics et ainsi relancer l’économie wallonne. Nous ne voulions pas d’une simple opération de communication…
Enfin, notre dernier point concerne la défense de certains dossiers que nous jugeons prioritaires pour les indépendants et les petites entreprises wallonnes.
La simplification des marchés publics fait partie du lot. Le gouvernement wallon s’est exprimé sur la question.
Pour UCM, les marchés publics doivent être simplifiés afin de permettre réellement aux petites entreprises de faire partie du processus de sélection.
Cela passera notamment par un travail sur les clauses, afin que ce ne soit plus seulement le moins cher qui soit retenu mais bien celui qui garantira le plus de retombées possibles pour l’économie wallonne.
Condition sine qua non pour obtenir ces marchés, il faudra de la main d’œuvre wallonne bien formée, disponible, compétente. Raison pour laquelle la formation aux métiers des petites entreprises, à travers l’IFAPME notamment, est et reste aussi un dossier prioritaire.
En résumé, il convient de s’assurer que les 2,5 milliards d’euros que représentent ces projets (dont 1,2 milliard rien pour la rénovation énergétique) soient convenablement phasés et ordonnancés afin que les très très grandes entreprises européennes ne raflent pas systématiquement la majeure partie du gâteau et ne laissent que les miettes aux entreprises wallonnes…
A la lecture de ces quelques lignes, vous vous serez aisément rendu compte que la bataille pour le plan de relance wallon ne fait que commencer…
UCM est dans la place.
L'auteur.e de cet article
- Chargée de Communication chez UCM depuis 2009 et aujourd'hui responsable de la communication politique. Je veille à mettre en lumière le travail et l'expertise des conseillers du service d'études, toujours au service des entreprises wallonnes et bruxelloises.