Lu dans la presse : « La Vivaldi vers la revalorisation des pensions des indépendants ». C’est en effet ce que les indépendants demandent. Entre autres.
La sécurité sociale des indépendants, a bien évolué depuis cinquante ans et certainement ces quinze dernières années. La crise Covid l’a démontré à souhait. Notamment avec le droit passerelle.
UCM, à la base de cette évolution, demande au nouveau gouvernement de maintenir le cap :
- davantage de pension;
- des cotisations supportables (pas de déplafonnement, merci !);
- un plan de soutien maximal pour la relance.
La #Vivaldi vers la revalorisation des pensions des indépendants
— L'Echo (@lecho) September 8, 2020
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✍ par @Matcolleyn | @UCMMouvement @egbertlachaert #begov #politique pic.twitter.com/2oSoFUQWjO
Priorité pour 9 indépendants sur 10 : la PENSION
En 2018 et 2019, UCM a réalisé une étude sur l’équité en matière de pension qui a débouché sur des conclusions claires : les cotisations sociales payées par les indépendants sont, de façon tout à fait inéquitable, sous-valorisées en termes de droit de pension.
Notre étude démontre donc aussi que cette sanction n’est plus aucunement justifiée au vu des cotisations effectivement payées par les indépendants pour ce volet « pension » (très peu de périodes « assimilées » non cotisées). Ledit coefficient doit disparaître dès 2021.
Des cotisations sociales soutenables
Inutile de se répéter (ou bien si quand-même), un déplafonnement des cotisations sociales n’est pas envisageable ces prochaines années. Les travailleurs indépendants continuent de demander un statut raisonnable et finançable : pas de droit de chômage coûteux quand le droit passerelle joue son rôle en cas de faillite ou d’échec.
Les dernières années ont été mises à profit pour réduire le taux principal des cotisations à 20,5 % et faire un effort supplémentaire pour les starters. Les réserves de l’Inasti s’élèvent encore aujourd’hui à plusieurs milliards, fruit de cotisations non dépensées ces dernières quinze années.
Nous continuons de plaider ardemment pour l’absence de toute augmentation de cotisation, tenant compte de la solidarité forte et spécifique actuelle organisée pour les indépendants et qui mérite le respect.
Un soutien maximum pour la relance
Nous y reviendrons sur ce blog très prochainement. Le statut social a joué son rôle en faisant bénéficier, jusqu’à un demi-million d’indépendants certains mois, de la prestation financière de droit passerelle. Le plan de relance doit continuer à couvrir pleinement l’ensemble des situations de perte de revenus des indépendants : les interruptions forcées, les reprises trop lentes pour s’assurer un revenu décent, et puis les situations de faillite et d’échec.
Nous participons actuellement aux travaux du Comité de gestion du statut social sur ces aspects.
L'auteur.e de cet article
- La sécurité sociale des travailleurs indépendants reste un levier important pour développer l'entreprenariat. J'écris ici, avec le Service d'Etudes, pour défendre les intérêts des indépendants en matière de pensions, de droit passerelle, d'assurance maladie-invalidité,... N'hésitez pas à réagir et à commenter.
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