Les PME sont le moteur de la Wallonie. Ce message, UCM le porte aussi auprès des étudiants. Une manière de les sensibiliser à l’entrepreneuriat.
Récemment, c’est lors de la séance académique de l’École Supérieure des Affaires que le président UCM, Pierre-Frédéric Nyst, a rappelé l’importance des PME au sein de notre économie.
- 9 entreprises wallonnes sur 10 sont des PME.
- Elles représentent plus de 2/3 des postes de travail wallon.
- 4 PME wallonnes sur 5 ont un potentiel de croissance élevé.
- 95 % d’entre elles sont actives dans les secteurs de pointe, à haute valeur ajoutée : elles positionnent ainsi notre région parmi les acteurs internationaux de l’innovation.
Ces entreprises sont celles qui répondent le mieux aux enjeux de demain : dynamiques, agiles, souples et novatrices, elles s’adaptent mieux que quiconque à une société en perpétuel mouvement.
Les PME sont la force de frappe de l’économie wallonne et pour maintenir cette situation, elle a plus que jamais besoin de gens qui osent et veulent participer au monde de demain ! Or, un entrepreneur wallon sur trois a plus de 55 ans.
C’est pourquoi il est important de sensibiliser les étudiants à ce contexte et de s’adresser à eux ! En plus de participer au développement de la Wallonie, créer sa propre entreprise c’est aussi une forme de liberté unique en son genre : diriger et orienter sa vie professionnelle selon sa propre vision, porter haut et fort les valeurs qui nous animent, décider de l’organisation de son travail …
Plusieurs mesures sont déjà sur pieds
Pour insuffler l’esprit d’entreprendre aux nouvelles générations, des agents de sensibilisation sont déployés dans les écoles. Il existe aussi le dispositif des mini-entreprises qu’UCM souhaite voir généralisé dès l’enseignement secondaire, ou encore 100.000 entrepreneurs. Et depuis 2017, le statut d’étudiant entrepreneur offre un système plus favorable de cotisations sociales aux audacieux qui franchissent le pas. Il s’agit là d’un véritable filet de sécurité pour se lancer !
Pour concrétiser son projet, diverses structures proposent des modèles d’accompagnement variés. Il s’agit principalement des incubateurs qui font mûrir, testent et développent les projets des étudiants et entrepreneurs en herbe. Il en existe une dizaine en Wallonie et à Bruxelles.
Mais il en faut davantage !
Pour vous assurer un avenir professionnel propice et en phase avec l’économie wallonne, UCM va continuer son lobbying sans relâche :
- afin qu’un changement de mentalités en faveur de l’auto-création d’emploi s’opère avant l’entrée sur le marché du travail : UCM est convaincu qu’il faut développer des programmes entrepreneuriaux dans le supérieur (programme « mineure ») et les proposer dans toutes les filières.
- afin que les étudiants, et futurs travailleurs, soient formés et capables de s’adapter aux progrès technologiques tout au long de leur vie : UCM demande que les technologies les plus utilisées dans les PME et le codage fassent partie intégrante de l’enseignement obligatoire et de l’offre publique de formation.
- afin que la formation en alternance réponde davantage aux besoins de nos PME et soit une véritable voie vers la création de celles-ci : UCM demande de redéfinir le public d’apprenants, d’inciter les petites entreprises à accueillir des stagiaires en alternance (via une prime de 10 € par heure de formation), de développer les organismes de formation PME et leurs centres (Ifapme en Wallonie, Sfpme à Bruxelles).