La concertation sociale bruxelloise fête ses 25 ans

La concertation sociale bruxelloise fête ses 25 ansLe Conseil économique et social de la Région de Bruxelles Capitale (CESRBC), organe principal de la concertation sociale, vient de fêter ses 25 ans d’existence. L’occasion de revenir sur son rôle et celui d’UCM au sein de ce conseil.

Le CESRBC est un organe consultatif qui rend des avis au gouvernement bruxellois sur les projets d’ordonnances, d’arrêtés et les différents plans (good move, industriel, etc.) du gouvernement. Il rend également des avis d’initiative sur des thématiques d’actualité ou de société. Il est composé paritairement, c’est-à-dire des organisations représentatives des employeurs et des syndicats. UCM y est représentée en sa qualité de membre de la Chambre des Classes moyennes (CCM).

Du conseil au comité

Le Comité bruxellois de concertation économique et sociale (CBCES) constitue le cœur politique de la concertation entre le gouvernement et les interlocuteurs sociaux. Émanation du conseil, le comité a été créé en 1997 afin d’organiser cette concertation politique et de préparer un programme d’action économique et sociale. UCM en fait également partie.

Des sommets et des priorités partagées

Une à deux fois par an, des sommets sociaux sont organisés qui réunissent le gouvernement, les fédérations d’employeurs et les syndicats afin de définir les priorités et thématiques de travail communes  mais aussi de faire le suivi de la stratégie 2025. Sous l’ancienne législature, est né le concept de priorités partagées. C’est une méthode originale et unique en Belgique qui permet aux interlocuteurs sociaux d’être associés très en amont du processus d’élaboration des politiques et de participer aux différentes étapes que sont la mise en oeuvre, le suivi et l’évaluation.

Quelles priorités pour UCM ?

  • La poursuite et l’amplification du Small bussiness act.
  • Le financement des indépendants et PME notamment via la mise en place d’un prêt coup de pouce.
  • La mise en oeuvre du plan good move en tenant compte de l’impact socio-économique pour les commerces et les entreprises.
  • Améliorer le fonctionnement de la formation en alternance.
  • Réviser les conditions d’accès à l’aide Activa pour les TPE.
  • Créer une aide à l’embauche dédiée aux petites entreprises bruxelloises.

Suite à la déclaration de politique générale (DPR) du nouveau gouvernement, quelques inquiétudes : .

  • Budgétairement, les investissement prévus notamment en termes de mobilité sont conséquents. Comment vont-ils être financés?
  • Les focus très présents sur la responsabilité sociale et écologie/environnementale sont ambitieux. UCM craint néanmoins un conditionnement des aides aux indépendants et aux chefs de PME à ces seuls objectifs.
  • La mise en œuvre des mesures liées à la lutte contre les discriminations. En effet, la sanction n’apporte rien de bénéfique et n’est en rien inclusive.

Une DPR a été conclue, des ministres désignés, leurs cabinets formés, tout est en ordre de marche pour s’attaquer aux nombreux défis de la Région bruxelloise.

 

Sophie Heuskin

Sophie Heuskin

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