L’UCM organise, ces 6 et 7 octobre 2018, avec Unizo et Comeos, le Week-end du Client. Objectif : remercier les clients pour leur fidélité mais aussi valoriser le secteur du commerce indépendant. Et rappeler, en cette veille d’élections communales, ses défis et ses attentes.
Dans le cadre d’une étude réalisée auprès des commerçants par l’UCM et Comeos, il s’avère que les préoccupations à l’égard des responsables locaux sont relativement les mêmes selon que les commerçants appartiennent à la grande distribution ou au commerce indépendant.
On notera principalement la fiscalité et la sécurité.
En termes de fiscalité, les commerçants souhaitent que les règlements de taxe soient publiés et que les taxes (ainsi que les textes de règlement) soient harmonisés.
En matière de sécurité, la possibilité de prélever une amende en cas de vol à l’étalage et le fait de mettre en place des plans de prévention vol en lien avec les polices locales font partie des priorités.
Si les commerçants sont alignés sur les thématiques de la fiscalité et de la sécurité, ils présentent néanmoins certaines divergences de vue :
- les commerçants indépendants se sentent « moins écoutés » que la grande distribution (absence de dialogue pour 64,29 % de la grande distribution, contre 87, 35 % pour le commerce indépendant);
- une politique de mobilité stratégique pour les clients et les fournisseurs est plus importante pour la grande distribution (97,62 %) que pour le commerce indépendant (92,17 %);
- les commerçants indépendants ont plus d’attentes par rapport à une cellule d’animation centre ville.
Des centres commerciaux adaptés au commerce indépendant
La question des centres commerciaux est également préoccupante. Ils peuvent avoir une vertu « d’animation commerciale » mais présentent l’inconvénient de rarement répondre aux besoins des commerçants indépendants.
En effet, les implantations commerciales s’installent rarement au sein des centres urbains. Elles présentent souvent des cellules commerciales de tailles trop importantes et avec des loyers trop coûteux pour être accessibles aux commerçants indépendants.
L’UCM souhaite donc que ce type d’implantation voit le jour de manière limitée et en concertation avec les commerçants impactés.
La digitalisation de l’économie
Selon notre dernière étude sur le sujet (juillet 2017), les commerçants sont conscients de l’intérêt d’être présents en ligne : seul moins d’un quart d’entre eux (24,1 %) a encore des doutes sur l’intérêt de cette présence.
Les médias sociaux et en particulier Facebook sont les premiers outils de présence en ligne après le site web propre de l’entreprise.
La vente en ligne suscite quant à elle encore beaucoup d’interrogations : 49,3 % s’interrogent sur l’opportunité d’y investir et 24,2 % ne comptent pas le faire du tout. Les freins principaux dénoncés concernant l’e-commerce restent le coût et la complexité en termes de logistique.
Nous plaidons pour que des aides publiques permettent de réduire le coût et d’offrir un accompagnement individualisé.
En effet, le développement de l’e-commerce peut être une opportunité dans certains cas (marchés de niches, démarrage sans point de vente physique, ouverture à un nouveau public). D’ailleurs, les commerçants qui pratiquent la vente en ligne ont plus souvent le sourire : 51,2 % de ceux-ci jugent leur situation bonne ou excellente, alors que ce n’est le cas pour seulement 41,8 % de l’ensemble des commerçants.
Les responsables politiques locaux peuvent changer les choses
La politique communale est essentielle pour ramener de l’activité économique dans les centres urbains. Nos responsables des UCM locales sont à votre disposition pour relayer vos attentes.
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— Weekend du Client (@WeekendduClient) 26 septembre 2018