C’est la 1e fois depuis 2008 que tous les partenaires sociaux réunis au « Groupe des dix » sont prêts à signer l’accord. L’UCM a approuvé avec conviction le texte négocié par son président Philippe Godfroid.
En effet, le projet assure l’équilibre entre pouvoir d’achat et compétitivité des entreprises. Il garantit la liaison des salaires à l’indice des prix et prévoit 1,1 % d’augmentation en deux ans au-delà de l’inflation. L’enveloppe bien-être est équitablement répartie entre salariés et indépendants. L’âge minimum pour avoir accès aux prépensions est relevé en 2017 et 2018 dans les limites du mandat donné par le gouvernement.
De plus, les partenaires sociaux montrent leur volonté de s’attaquer, avec un calendrier, à quelques gros dossiers : absentéisme, burnout, mobilité… Or, les décisions qui concernent le monde du travail sont toujours meilleures quand elles sont prises en concertation avec les acteurs.
Le gouvernement doit à présent, pour l’UCM, avaliser le texte en l’état.
L’économie et l’emploi ont assez souffert des grèves et manifestations de ces derniers mois. L’accord négocié respecte en tous points la marge de négociation laissée aux employeurs et aux syndicats. L’existence d’une concertation sociale fédérale forte est importante pour les PME francophones.
En savoir plus :
Communiqué de presse : Un bon accord social 2017-2018 pour les indépendants et les PME francophones
L'auteur.e de cet article
- Chargée de Communication chez UCM depuis 2009 et aujourd'hui responsable de la communication politique. Je veille à mettre en lumière le travail et l'expertise des conseillers du service d'études, toujours au service des entreprises wallonnes et bruxelloises.